Kâ-a

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N°4

Le château de Pembroke

     Le bus longeait les hautes falaises de la côte du pays de Galles. Un spectacle splendide. D'un côté, la mer et ses fortes lames se fracassaient au pied de la falaise, la couvrant en partie d'écume, et de l'autre, les landes d'herbe verte hérissées de roches dispersées çà et là, et parfois un troupeau de moutons et leur berger.

David, Déborah et le professeur Werly, leur papa, sortirent du bus sur la place d'un joli village vers quatre heures de l'après-midi.

Après avoir pris possession des chambres dans la petite auberge du hameau, ils se dirigèrent vers le château décrit à la troisième page du carnet de Baral Gunaykan. Le château de Pembroke. Il se situe à un kilomètre du centre du bourg.

Cette ancienne forteresse, bâtie en pierres grises, se dresse au bout d'une haute falaise qui s'avance en mer et semble défier les marées et les vents. Elle est complétée par une tour qui comporte trois étages.

Au pied du château, juste à sa droite, s'étend un cimetière entouré d'un vieux mur, couvert de ronces et de bruyères. Au fond du cimetière se trouvent trois arches, pas encore écroulées, les restes d'une ancienne abbaye.

De l'autre côté, tout à fait en bord de mer, mais en haut de la falaise, on découvre quelques menhirs disposés en rond. Cela s'appelle un cromlech. Mais un tiers de ces pierres levées gisaient tout en bas sur la plage, en un lamentable écroulement, travail des lames de l'océan au cours des siècles.


Arrivé devant la porte du château, le papa se tourna vers ses deux enfants et précisa leur mission, carnet de Baral Gunaykan en main.

-Nous cherchons la chambre des morts. Je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où elle peut se trouver, et notre aventurier ne le dit pas. Vu la taille du bâtiment que vous pouvez observer à côté de nous, cela ne devrait pas être trop difficile à découvrir.

Ils pénétrèrent au rez-de-chaussée, puis visitèrent les étages. Des larges poutres en bois soutenaient les plafonds. Les murs blancs étaient décorés de guirlandes de fleurs à moitié effacées. À certaines fenêtres tenaient encore des volets. Chaque étage possédait une large cheminée noircie. Au deuxième, une imposante crémaillère tendait son bras vide vers le milieu de la pièce.

On fixait autrefois une longue tige en fer ou en bois dans les cheminées. On y accrochait un chaudron dans lequel on chauffait l'eau pour la soupe, ou pour laver le linge. Le bras de fer pouvait en pivotant, aller du feu à la table. Procédé intelligent qui évitait des lourdes manipulations, ou de se brûler.

Le mot reste dans le langage d'aujourd'hui encore. Lorsqu'une famille acquiert une nouvelle maison, on parle de pendre la crémaillère. Cela veut dire fêter l'événement avec les amis.

Aucune trace d'une chambre des morts, hélas.

Déborah se dirigea vers la fenêtre et observa l'océan, la falaise rouge, la plage désolée battue par les lames de l'Atlantique, le cimetière. Elle y aperçut une fillette. Elle était pieds nus, vêtue d'une robe blanche. Ses longs cheveux blonds très clairs flottaient au vent. Elle semblait âgée de neuf ans, comme notre amie. Elle passait lentement entre les tombes.

Déborah courut dans les escaliers pour aller à sa rencontre, mais quand elle parvint au cimetière, l'enfant avait disparu. Serait-ce leur premier fantôme ?

Le soir tombait. Nos amis retournèrent à l'auberge avec leur papa, en emportant quelques photos prises à l'intérieur des différents étages.


Le lendemain matin, ils revinrent tous trois au château. Le professeur Werly entreprit alors une fouille minutieuse de chaque pièce. Il sondait les murs et martelait les sols. Il observa minutieusement chaque cheminée, afin de découvrir un passage secret menant à cette chambre des morts, dissimulée quelque part sans doute.

Nos amis se chargèrent, eux, d'inspecter les ruines de l'abbaye, le cimetière et le cromlech. David, qui déchiffrait les inscriptions gravées sur les tombes, fit une curieuse constatation. Tous les morts enterrés en ce lieu étaient décédés la même année, en 1685.

Les murs du château ne semblaient receler aucun passage secret, ni à l'intérieur, ni à l'extérieur. Les pierres levées non plus. Les ruines de l'abbaye ne menaient vers aucune crypte et les tombes parurent bien scellées.

Le père de nos amis prit encore de nombreuses photos à chaque étage, pour une étude approfondie des lieux. Mais ils ne trouvèrent aucune piste.

Soudain, tandis qu'elle passait entre les tombes, Déborah leva les yeux vers le château. Elle aperçut la petite fille. Son visage venait d'apparaître à une fenêtre du deuxième étage. Elle observait nos amis.

David et sa sœur se précipitèrent dans l'escalier aussi vite qu'ils pouvaient, mais quand ils parvinrent à ce niveau, l'étrange fillette n'était plus là. Décidément, nos amis semblaient poursuivre un vrai fantôme.

Penchant la tête par la fenêtre, le garçon la vit sur la plage. Ses cheveux volaient au vent. Elle courait sur le sable, éclaboussée par l'embrun des vagues et fouettée par le vent.

Comment avait-elle pu se rendre aussi vite au bas de la falaise ? Et par où ? Le premier sentier se trouvait à plus de cinq cents mètres du château. Connaissait-elle un passage dérobé ? Possédait-t-elle un secret mystérieux ?


L'après-midi, le professeur Werly se rendit à la ville proche. Il espérait y découvrir des documents concernant la forteresse.

David et Déborah retournèrent au château. Ils grimpaient vers le haut de la falaise quand ils aperçurent la fillette en blanc sur la plage. Le frère et la sœur, faisant demi-tour, dévalèrent l'étroit sentier puis la suivirent sur la grève. La petite fille les vit arriver et s'éloigna en courant.

Elle allait pourtant être forcée de faire connaissance avec nos amis car à trois cents mètres, un éperon rocheux s'avançait en mer. Elle se trouverait bientôt coincée entre les vagues et le mur vertical de la falaise.

Se sentant prise au piège, elle entra dans l'eau froide, très froide, vêtue de sa petite robe blanche. Elle nagea vers la pointe et disparut de l'autre côté des rochers.

Nos amis, impressionnés, bouche bée, mirent les pieds dans l'eau à leur tour. Elle était glaciale. Ils renoncèrent à suivre la gamine, mais admirèrent son courage.

Au retour, la brume, venue de l'océan, envahit tout le paysage. Cela devint franchement sinistre, presque effrayant. Se retournant en marchant vers le hameau, ils crurent apercevoir une lueur à une fenêtre du château. Peut-être n'était-ce qu'une impression...

Ils revinrent à l'auberge en même temps que leur père.


Pendant la soirée, le papa et ses deux enfants examinèrent les nombreuses photos prises pendant la journée. Ils firent une découverte fort intéressante. Comparant les clichés, ils remarquèrent que le bras de la crémaillère du deuxième étage avait été déplacé.

Donc ce long bras changeait de position. Or nos amis n'y avaient pas touché. Qui le déplaçait ? La fillette ? Et pourquoi ?

Le papa raconta ensuite qu'une affreuse guerre de religion sévissait vers les années 1680-1685 dans cette région du pays de Galles et en Écosse. Vingt familles chrétiennes furent enfermées dans le château de Pembroke par des protestants en colère contre eux. Ils empêchèrent les vingt familles de recevoir de la nourriture. Ils ne leur apportèrent aucun bois pour se chauffer. Ces hommes, ces femmes, ces enfants et même ces bébés, moururent de faim et de froid en cet hiver 1685. Plus tard, ceux qui se chargèrent des cadavres les enterrèrent au cimetière, à l'ombre du château. Mais ils décapitèrent les sept derniers corps avant de les placer sous terre. Geste de colère ou de mépris... Il semblerait qu'affamés, ces malheureux derniers survivants se livrèrent à des actes de cannibalisme.

-On ne retrouva jamais les sept têtes, paraît-il, ajouta le papa.

Après ce récit horrible, mais historique, David et Déborah allèrent se coucher, se demandant quels secrets pouvait encore receler cette mystérieuse bâtisse.


Le troisième jour, ils retournèrent tous trois à la forteresse. La fillette se trouvait au deuxième étage, mais cette fois-ci, elle ne les vit pas arriver.

David et Déborah montèrent l'escalier très vite, mais en silence. Elle les entendit seulement quand ils pénétrèrent dans la grande pièce. Elle tenait le bras de la crémaillère en main. Elle se saisit.

Nos amis lui proposèrent une galette qu'ils emportaient avec eux comme collation. La gamine l'arracha presque, la porta à sa bouche et la mangea comme une affamée.

Déborah lui tendit la main, en geste d'amitié. La petite fille la saisit et mordit notre amie au poignet. Elle cria. David accourut pour protéger sa sœur. La petite sauvageonne en profita pour se sauver par l'escalier.

Les fantômes ne mordent pas en laissant une trace de sang sur le poignet. D'autre part, une morsure humaine doit être désinfectée avec le plus grand soin. Nos amis retournèrent au village pour aller chez le docteur sans tarder.


Le médecin expliqua le danger des plaies causées par les dents des humains. En effet, une morsure de chien introduit moins de microbes et porte moins à conséquence qu'une morsure de chat. Et la morsure de chat, pourtant souvent plus profonde, est elle-même moins grave qu'une morsure humaine.

Après une piqûre de rappel du vaccin contre le tétanos et une désinfection attentive de la blessure, il en demanda l'origine. Déborah expliqua. Elle évoqua la fillette.

-Encore Olivia, s'exclama le docteur.

Donc ainsi se nommait celle que nos amis venaient de rencontrer.

-Une vraie sauvageonne, dit-il. Elle a perdu ses parents à l'âge de sept ans. Aujourd'hui elle en a neuf. Elle reste muette depuis l'accident. Elle vit chez sa grand-mère, une pauvre dame presque aveugle qui habite une petite maison, à la sortie du village.

Le docteur raconta qu'à plusieurs reprises, cette petite s'enfuit de son école, et resta introuvable la journée entière.

-Elle mord tous ceux qui veulent la retenir. Deux fois, on la conduisit dans un pensionnat. L'un de ces internats se trouvait à plus de quatre-vingts kilomètres du village. La fillette s'en échappa. La première fois, elle montra une agilité et une audace incroyables en se sauvant par une fenêtre située au deuxième étage du bâtiment.

Nos amis écoutaient, sidérés.

-La seconde fois, elle marcha trois jours, sans manger, en pyjama et pieds nus, en plein hiver rigoureux. On se demande comment elle résista au froid et à la faim.

Le praticien se tut un instant, songeur.

-Que faire pour aider cette petite, si perturbée ? Sa grand-mère, incapable de la maîtriser, la laisse courir sur la falaise des journées entières en désespoir de cause.

David, Déborah et leur papa décidèrent de rendre visite à la vieille dame l'après-midi même. Leur idée était de l'interroger concernant un éventuel passage secret que sa petite-fille connaîtrait. Un couloir devait exister dans le château de Pembroke et mener à la fameuse chambre des morts qu'ils ne réussissaient pas à trouver, et où ils espéraient découvrir, avec un peu de chance, le morceau de la stèle posé autrefois par Baral Gunaykan.

La grand-mère les reçut très gentiment et leur parla d'Olivia. Elle expliqua, entre autres, que c'est juste au moment de l'accident et la mort de ses parents, que sa petite-fille devint muette.

-Une vraie sauvageonne, ajouta la bonne vieille.

Quand la grand-mère toucha les mains et les poignets de Déborah, elle remarqua le pansement. Elle fit aussitôt le lien avec la fillette. Elle s'excusa pour elle, honteuse à la place de cette enfant qui se comportait comme un petit animal, dit-elle.


Soudain, la porte s'ouvrit et Olivia entra. La grand-mère l'appela. Elle traversa la pénombre de la pièce sans voir nos amis et la vieille dame la saisit fermement par le bras. Elle présenta le professeur Werly, David et Déborah.

-Pourquoi as-tu mordu cette petite fille ?

Olivia, sans baisser les yeux, regardait sa grand-mère, mais garda le silence.

-Tu vas les conduire au château et leur montrer l'endroit secret que tu connais.

Olivia fit un signe de la tête qui indiquait clairement non.

-Tu vas le faire, insista la grand-mère, car tu as blessé cette petite fille qui ne t'avait rien fait de mal.

À nouveau, la fillette manifesta son refus.

Déborah prit une galette et la posa dans la main de la petite. Dans un premier réflexe, elle la porta à sa bouche. Elle semblait avoir faim. Mais un instant après elle la jeta à terre.

Nos amis ne réussissaient pas à la rassurer. Elle se comportait comme un animal pris au piège et qui se débat de toutes les manières pour tenter de se sauver.

-Nous n'allons pas t'enlever à ta grand-mère ni te conduire dans un pensionnat, dit le père de nos amis. Nous avons fait un long voyage pour trouver un morceau de pierre déposé autrefois dans un souterrain du château. Dans la chambre des morts. Tu connais cet endroit ? Tu as peut-être vu cet objet ? Il ressemble à un morceau de tarte. Il est orange avec des petites lignes gravées dessus.

Olivia fit de nouveau un mouvement négatif de la tête.

-Tu veux bien nous conduire ? insista Werly.

Elle ne répondit plus rien. Elle semblait figée dans son entêtement.


Déborah fit un pas en avant. Elle proposa à la grand-mère de lâcher sa petite-fille, de la laisser partir.

La gamine courut hors de la maison et s'arrêta contre la haie. Notre amie sortit seule, à son tour. Elle s'assit contre la façade. Olivia lui tournait le dos.

-Je veux te confier un secret, murmura Déborah. Un secret que toi seule tu peux comprendre.

Olivia regardait vers le soleil, au-dessus de la haie. Elle jouait avec les feuilles que le vent faisait danser.

-Tu sais, poursuivit Déborah, je ne suis pas fâchée. Je voudrais juste te raconter mon histoire. Tu veux bien m'écouter ?

La petite ne bougeait pas.

-Il y a un an, ma mère devint malade, très malade. On la conduisit à l'hôpital. J'allais la visiter tous les jours après l'école. Parfois, quand je la voyais toute pâle, si fatiguée, amaigrie dans son lit, j'avais envie de pleurer. Mais je retenais mes larmes, pour ne pas lui faire de la peine. Souvent, maman me prenait la main. C'est tout ce qu'elle pouvait faire. Elle plaçait ma main dans la sienne et la caressait doucement. Cela dura plusieurs mois.

Olivia écoutait immobile.

-Un jour ma mère mourut. Pour moi, cela ne changea pas grand-chose. Elle se trouvait depuis longtemps à l'hôpital. À la maison, on se débrouillait sans elle. La seule chose qui soudain me manqua, c'est qu'elle ne pouvait plus me prendre la main. J'y pense chaque fois que je regarde vers le soleil. 

Déborah poursuivit.

-Tu peux me trouver idiote, si tu veux, mais quand le soleil brille, j'ouvre mes bras, tout grand, en pleine lumière, et j'ai l'impression, en fermant les yeux, et en sentant la chaleur sur moi, que ma mère se glisse entre mes bras.

Notre amie se tut quelques instants.

-Toi tu es bien plus malheureuse que moi... Moi, j'ai encore mon papa... Toi, tu n'as même plus de papa. Une maman, c'est une confidente. Un papa te prend par la main pour te mener, pour te conduire dans la vie. Tu n'as plus ni l'un ni l'autre. Je te comprends, Olivia. Tu dois être infiniment triste.

La fillette pieds nus, en robe blanche, se tourna vers Déborah, le visage rempli de larmes. Elle avança doucement vers notre amie et lui prit la main. Elle la tira vers elle et indiqua la direction du château.

-Tu veux me conduire à Pembroke ?

Elle fit signe que oui.

-Je voudrais que mon frère David nous accompagne.

Olivia accepta et les trois enfants partirent.


En chemin, ils passèrent sur la falaise. Le vent venait de la mer. Il faisait froid. Leur nouvelle amie grelottait dans sa petite robe. David ôta sa veste et en couvrit la fillette. Alors, nos deux amis, ébahis, entendirent, mal articulé, un premier mot : « merci ».

Parvenue au deuxième étage du château, Olivia saisit la crémaillère à pleines mains. Elle la fit glisser de la droite vers la gauche, puis elle la leva vers le haut et l'enfonça d'un coup sec. Un déclic se produisit. Une porte étroite s'ouvrit derrière la taque de la cheminée, faisant apparaître un escalier.

La gamine saisit au sol une pauvre lampe de poche qui ne fonctionnait plus bien. David prêta la sienne. Ils descendirent une centaine de marches glissantes, humides, taillées dans la pierre et couvertes de mousse.

Ils suivirent ensuite un couloir sombre. La voûte basse les obligeait à se baisser. Ce passage menait vers un dolmen qui existait sous le cromlech.

Autrefois, ceux qui nous précédèrent, enterraient paraît-il leurs défunts sous la grosse pierre horizontale du dolmen.

Les trois enfants s'introduisirent dans la fameuse chambre des morts.


Olivia marquée par le souvenir du décès de son père et de sa mère, leur montra en tremblant des ossements alignés contre le mur de roche. Sept crânes, suintant l'humidité, semblaient observer nos amis avec leurs yeux creux.

Les sept têtes des sept malheureux décapités après l'effroyable incarcération perpétrée par les protestants en 1685. La petite fille pointa son doigt vers deux des squelettes et murmura :

-Papa...Maman...

-Non, répondit Déborah en posant son bras sur les épaules de la fillette. Tes parents ne sont pas là. Ce ne sont que des ossements très anciens, les sept crânes de personnes mortes il y a très longtemps. Tu ne dois pas en avoir peur.

Elle affirma ensuite, avec beaucoup de calme et de sérénité, que le père et la mère de la petite Olivia se trouvaient au ciel, avec sa maman à elle.

David s'approcha d'une table en pierre dans la chambre des morts. Il venait d'y voir un morceau de la stèle de Baral Gunaykan. Il le prit et le glissa dans la poche arrière de son jean.


Les trois enfants sortirent du passage secret par une anfractuosité de la falaise. Les vagues de la mer sautaient et faisaient mousser leur écume sur les menhirs écroulés. Ils retournèrent à la maison de la vieille dame. Le père de nos amis s'y trouvait encore.

Quand la fillette entra chez sa grand-mère, elle courut se blottir dans ses bras, puis elle se tourna et montra Déborah du doigt.

-Mon amie... balbutia Olivia.

-Tu parles, s'exclama la vieille dame. Quel bonheur ! Tu parles à nouveau, ma chérie. La vie va changer pour toi, grâce à ton amie.

Déborah et David l'embrassèrent. Demain, ils allaient partir vers un autre pays, pour chercher le quatrième morceau de la stèle de Baral Gunaykan.

Une fois encore, Déborah s'en alla le cœur serré en pensant à Lizeth et Pablo au Pérou, à Nirvelli au Grand Canyon, et à Olivia au pays de Galles. Elle se dit qu'avec eux, en les réunissant, elle pourrait peut-être créer un monde meilleur.


Retrouve David et Déborah à la quatrième étape : La muraille de Chine.